21 juillet 2006

 

Parallèle entre deux guerres

Avec l'opération militaire menée actuellement au Liban, je crains qu'Israel ne soit en train de commettre la même erreur que les Etats-Unis en Irak il y a trois ans.

Tentons un petit parallèle en espérant que la conclusion divergera!



Au coeur de la doctrine des néoconservateurs américains se trouve l'idée que la situation géopolitique ne restera pas éternellement aussi favorable aux Etats-Unis. L'effondrement de l'empire soviétique a ouvert une parenthèse qui se refermera un jour par l'émergence d'une autre superpuissance, la Chine étant le candidat le plus crédible. L'idée des néoconservateurs était donc de profiter de cette situation d'unique superpuissance tant qu'il en est encore temps pour préparer des positions favorables en prévision des futurs affrontements. C'est dans le cadre de ce vaste projet que s'inscrivait le changement de régime en Irak. Faire émerger un allié stable et fidèle (plus que l'Arabie saoudite...) au coeur du Moyen-Orient aurait été un résultat bien utile.

Toutes proportions gardées, il semble qu'Israel tente en ce moment de profiter d'une situation géopolitique extremement favorable, comme l'Etat Hébreu n'en a sans peut-être jamais connu. Les Palestiniens sont totalement décrédibilisés sur la scène intrenationale du fait de l'élection du Hamas et de leur incapacité chronique à gérer les territoires évacués par Israel, la Syrie fait (enfin!) l'unanimité contre elle, les Arabes sont divisés, l'Iran concentre les craintes, et - bien sûr - Israel dispose d'une puissance militaire sans commune mesure avec celle de ses adversaires. Dans un tel contexte la tentation est grande de vouloir remporter une victoire décisive sur le Hezbollah et le Hamas, voire sur la Syrie si l'occasion se présente.

Pour mener à bien leur projet, les Américains, on s'en souvient, ont utilisé le prétexte de la menace que constituait l'arsenal d'armes de destruction massive dont le régime de Saddam était d'après eux sur le point de se doter, ce qui eut été un argument imparable si cet arsenal avait eu un début d'existence. On découvrira plus tard qu'il n'en était rien, ce qui affaiblira terriblement la position américaine.

De même, pour déclencher les opérations contre le Hezbolah, Israel a utilisé le prétexte de l'enlèvement de deux de ses soldats et le tir de roquettes visant des civils sur son territoire. Là aussi, l'argument est difficilement contestable. Mais que se passerait-il si demain, répondant aux injonctions de la communauté internationale, le Hezbollah relachait les deux otages? Qui peut croire qu'Israel considererait alors ces objectifs comme atteints et renoncerait à une victoire totale sur son ennemi? Comme celle des américains en Irak, la posture morale des Israeliens se trouveraient alors sévèrement affaiblie.

Aujourd'hui les Américains sont prisonniers d'une guerilla qu'ils ont eux même rendue possible. Ils ne peuvent pas se retirer d'Irak car cela signifierait d'une part l'échec de tous leurs objetifs stratégiques et d'autre part un coup au moral pour un pays déjà fortement ébranlé dans ces certitudes d'invulnérabilité par les attaques du 11 septembre. Comble du désastre, le régime Iranien profite autant que possible de l'enlisement américain en Irak pour prendre des positions qui dans un autre contexte, l'aurait exposé à de sévères représailles.

Et demain, les Israléeliens ne risquent-ils pas de se trouver embarqués dans une occupation illégitime et périlleuse d'une large partie du territoire Libanais, sans possibilité de sortie par le haut? El Assad, s'il manoeuvre bien, ne risque-t-il pas de se refaire à peu de frais une virginité au Liban en se présentant comme le seul adversaire crédible d'Israel?

Comme les Américains, les israliens ont choisi d'abattre un ennemi peu menaçant au risque de renforcer un ennemi bien plus redoutable.

Espérons que cette comparaison restera une élucubration!

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17 juillet 2006

 

La décroissance ou "Pol Pot nous voilà!"

Le Monde inaugure aujourd'hui une "série d'été" intitulée "et si on changeait le monde" dont l'objet est d'explorer les nouvelles utopies. A priori on devrait y lire énormément d'aneries mais on peut aussi espérer y trouver quelques étincelles, des idées réellement nouvelles ou des analyses prospectives intéressantes. Cela vaut le coup d'y consacrer quelques minutes chaque jour...

Autant le dire tout de suite, avec le premier volet sur les tenants de la "décroissance" on n'est pas loin de toucher le fond d'entrée. D'abord parce qu'en guise de "nouvelle utopie" la décroissance fait plutôt l'effet de vieille théorie moisie (le club de Rome nous a déjà fait le coup en 1974). Ensuite parce que les différentes citations (anonymes) dont est constitué ce podcast contiennent un nombre de bêtises impressionnant!



Petite remarque préliminaire, qui a largement contribué à m'agacer, les voix des orateurs trahissent leur age: ils appartiennent sans doute à la mirobolante génération des baby-boomer. Autant je trouve sympathiques les jeunes qui défendent la décroissance en ce sens que bien qu'étant en désaccord profond avec leur théorie je leur reconnait une authenticité et une générosité qui permet un débat respectueux, autant entendre les soixante-huitards nous expliquer qu'il faut renoncer à la croissance et vivre dans la frugalité je ne peux pas! C'est quand même un peu fort!

Pendant leur vie active ils ont profiter d'une formidable croissance et de tous ses corollaires: plein-emploi, opportunités en tous genre, pouvoir d'achat en hausse, fin de la lutte des classes... Quand la croissance s'est arrétée (par la faute de leur choix politiques et de leur incurie, ne l'oublions jamais) ils n'ont renoncé à rien et ont préféré vivre au crédit des générations futures en pillant l'Etat social... Et maintenant qu'ils se sont bien gavés et que la dette de l'Etat a atteint un niveau difficilement soutenable, voilà qu'ils se découvrent écolo! Et qu'ils viennent nous dire en substance "les biens matériels ne vous vaudront rien de bon, renoncez-y, contentez vous de payer nos bonnes retraites et vivez dans le dénuement, rien de tel pour préserver nos sites de vacances des ravages du tourisme de masse..."

S'il y a un domaine dans lequel les baby-boomers auront atteint l'excellence, c'est bien celui de l'égoisme! (je sais, il y en a tant d'autres... la malhonneteté intellectuelle, la médiocrité satisfaite, le terrorisme intellectuel...)

Après ce petit coup de gueule, venons en au contenu de ce podcast du Monde.

Ils commencent par nous dire que ce qui fait la croissance, c'est l'augmentation de la consommation. Certes. Mais ils ne jugent pas nécessaire de nous dire pourquoi les gens consomment plus, ce qui leur permet d'affirmer qu'il faut consommer moins sans réfléchir une seconde aux implications de cette brillante idée.

Il y a deux moteurs principaux de la consommation: d'une part l'innovation qui fait apparaitre de nouveaux produits, et d'autre part l'entrée dans la société de consommation de personnes qui étaient auparavant réduites à la pire misère. Ainsi, la croissance mondiale est actuellement très forte grâce, d'une part aux innovations liées aux TIC et aux biotechnologies, et d'autres part au fait que des centaines de millions d'asiatiques sortent de l'extrême pauvreté.

Si les anti-croissance étaient cohérents ils iraient donc expliquer aux "riches" qu'il faut arréter le progrès, abandonner l'e-mail pour revenir au fax, abandonner leur voiture neuve pour revenir à leur vieille CX (tellement plus polluante, soit dit en passant), abandonner les nouveau médicaments et mourrir plus jeunes (Oups! non, ça c'est une exception, car nos baby-boomer ont bien l'intention d'emmerder le monde le plus longtemps possible!)...

Il prendraient ensuite leur baluchon et ils iraient expliquer à 2 milliard de Chinois et d'Indiens que ça commence à bien faire et qu'il faut arrêter de se développer comme ça! (C'est vrai quoi à la fin, avec le réchauffement climatique il n'y aura bientôt plus de neige à Megève!)

La suite du podcats n'est pas plus brillante. Ainsi ils nous expliquent que 20% des humains s'approprient 80% des ressources. Ce qui est en effet édifiant mais ce qui ne nous dit pas en quoi la décroissance permettrait d'y remédier. Il ne m'a pas sauté aux yeux que les pays en récession étaient plus égalitaires que les autres!

Passons sur une phrase qui vous plongera sans doute dans des abimes de perpléxité: "c'est pas du veau qu'on mange, c'est du pétrole"! (morale de l'histoire: si un décroissant vous invite à diner, n'y allez pas!)

Et terminons par le bouquet final de ce feux d'artifice, l'éjaculation par laquelle se termine cette belle masturbation intellectuelle, je cite: "il va falloir redensifier les campagnes" Rien que ça! Phnom-Penh II le retour de la revanche! et le type insite! Il nous fait même un laius sur les mégalopoles invivables, avec un parallèle avec les valeurs humaines, pardon, "les vraies valeurs"... L'horreur!!! de la bonne graine de petits totalitaires, voilà ce que sont les décroissants, rien d'autre.

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10 juillet 2006

 

Comment fabriquer une information?

C'est très simple, il suffit d'avoir une carte de journaliste, de raconter rigoureusement n'importe quoi et d'attendre.

Superbe exemple avec le débat sur les causes du coup de folie de Zidane hier soir. Cela avait commencé par un orfèvre de la désinformation, Bernard Tapie, sur TF1: à la question: "Qu'est-ce que Materazzi a pu dire à Zidane ?", ce menteur compulsif répondit sans hésiter une seconde "Des choses graves, sûrement sur sa mère." Rudement bien informé le Nanard! (petite parenthèse, les journalistes ne rencontrent donc jamais des gens normalement constitués qui donneraient la seule réponse possible, à savoir: "que voulez-vous que j'en sache!")

Les optimistes qui pensaient qu'avec Tapie on avait touché le fond d'entrée et que le débat était clos ne perdaient rien pour attendre. Car ce matin, c'est la presse britannique qui entrait en scène.

Ainsi Versac signale dans son post sur l'incident que le Guardian faisait état d'une rumeur affirmant que l'Italien avait traité le Français de terroriste. La phrase sur laquelle Versac se base vaut son pesant d'or... Je traduit: "selon certaines suggestions, Materazzi aurait traité Zidane de terroriste". Tout est dans le "certaines suggestions" Viennent-elles du gros Robert qui s'occupe de la photocopieuse à la rédaction du Guardian, ou de la belle mère du journaliste qui l'a lu dans le marc de café? Mystère...

Toujour en Grande-Bretagne, The Independent disposait apparement d'autres sources (journaliste d'investigation, c'est un métier!) mais il fait l'erreur du débutant: au lieu de choisir arbitrairement entre plusieurs "sources" contradictoires, il préfère en citer deux. Cela donne ceci: "Zidane aurait pu être insulté sur ses origines algérienne" et "selon certaines rumeurs, Materazzi aurait accusé le joueur d'avoir été impliqué dans le scandale de dopage qui a éclaboussé la Juventus de Turin"
Cette absence de choix coute cher à The Independent. Une petite recherche sur Google News permet de constater que la version du Guardian a été reprise par une multitude de média (plus on s'éloigne de "la source", plus c'est drole) tandis que celles de The Independent sont passées totalement innaperçues. Le pulitzer ne tient qu'à un fil...

Consécration pour The Guardian, une dépèche superbe du Nouvel Obs en ligne titrée "Zidane aurait été traité de "terroriste" par Materazzi, selon un de ses cousins". La voilà la source! Après son expulsion Zidane s'est précipité dans la première cabine téléphonique de Berlin pour appeler un village Algérien et se confier à un cousin. Lequel cousin s'est empressé d'appeler un pote stagiaire au Guardian. Crédible! Mais non, encore loupé! A la fin de cette délicieuse dépèche on lit à propos du cousin en question: "il a ajouté avoir entendu que son cousin avait été traité de "terroriste"." La boucle est bouclée: le cousin lit le Guardian, ou plus surement l'un des brillants organes de presse qui avaient retranscrit l'info.

Toujours partant pour une bonne rigolade, les Brésiliens ne sont pas en reste... Sur Globo des "spécialistes de lectures labiales" (si!!!) affirment que le défenseur italien a traité deux fois sa soeur de prostituée avant d'insulter également Zidane d'un gros mot.

Insultes sur la famille, les origines ethniques, la religion, le mystère d'une naissance indigne... tous ces braves gens manquent d'imagination. En attendant qu'un autre tartuffe vienne s'emparer du dernier marronier épargné, à savoir le physique de l'insulté, en affirmant que Materrazi s'est moqué de la calvitie de Zizou, je voudrais participer à ce grand concourt de la fabrication de l'information: voici ce que m'auraient dit certaines sources: "Materrazi a traité la femme de Zidane de grosse courge velue" Incroyable non?




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Comment fabriquer une information?

C'est très simple, il suffit d'avoir une carte de journaliste, de raconter rigoureusement n'importe quoi et d'attendre.

Superbe exemple avec le débat sur les causes du coup de folie de Zidane hier soir. Cela avait commencé par un orfèvre de la désinformation, Bernard Tapie, sur TF1: à la question: "Qu'est-ce que Materazzi a pu dire à Zidane ?", ce menteur compulsif répondit sans hésiter une seconde "Des choses graves, sûrement sur sa mère." Rudement bien informé le Nanard! (petite parenthèse, les journalistes ne rencontrent donc jamais des gens normalement constitués qui donneraient la seule réponse possible, à savoir: "que voulez-vous que j'en sache!")

Les optimistes qui pensaient qu'avec Tapie on avait touché le fond d'entrée et que le débat était clos ne perdaient rien pour attendre. Car ce matin, c'est la presse britannique qui entrait en scène.

Ainsi Versac signale dans son post sur l'incident que le Guardian faisait état d'une rumeur affirmant que l'Italien avait traité le Français de terroriste. La phrase sur laquelle Versac se base vaut son pesant d'or... Je traduit: "selon certaines suggestions, Materazzi aurait traité Zidane de terroriste". Tout est dans le "certaines ssuggestions" Viennent-elles du gros Robert qui s'occupe de la photocopieuse à la rédaction du Guardian, ou de la belle mère du journaliste qui l'a lu dans le marc de café? Mystère...

Toujour en Grande-Bretagne, The Independent disposait apparement d'autres sources (journaliste d'investigation, c'est un métier!) mais il fait l'erreur du débutant: au lieu de choisir arbitrairement entre plusieurs "sources" contradictoires, il préfère en citer deux. Cela donne ceci: "Zidane aurait pu être insulté sur ses origines algérienne" et "selon certaines rumeurs, Materazzi aurait accusé le joueur d'avoir été impliqué dans le scandale de dopage qui a éclaboussé la Juventus de Turin"
Cette absence de choix coute cher à The Independent. Une petite recherche sur Google News permet de constater que la version du Guardian a été reprise par une multitude de média (plus on s'éloigne de "la source", plus c'est drole) tandis que celles de The Independent sont passées totalement innaperçues. Le pulitzer ne tient qu'à un fil...

Consécration pour The Guardian, une dépèche superbe du Nouvel Obs en ligne titrée "Zidane aurait été traité de "terroriste" par Materazzi, selon un de ses cousins". La voilà la source! Après son expulsion Zidane s'est précipité dans la première cabine téléphonique de Berlin pour appeler un village Algérien et se confier à un cousin. Lequel cousin s'est empressé d'appeler un pote stagiaire au Guardian. Crédible! Mais non, encore loupé! A la fin de cette délicieuse dépèche on lit à propos du cousin en question: "il a ajouté avoir entendu que son cousin avait été traité de "terroriste"." La boucle est bouclée: le cousin lit le Guardian, ou plus surement l'un des brillants organes de presse qui avaient retranscrit l'info.

Toujours partant pour une bonne rigolade, les Brésiliens ne sont pas en reste... Sur Globo des "spécialistes de lectures labiales" (si!!!) affirment que le défenseur italien a traité deux fois sa soeur de prostituée avant d'insulter également Zidane d'un gros mot.

Insultes sur la famille, les origines ethniques, la religion, le mystère d'une naissance indigne... tous ces braves gens manquent d'imagination. En attendant qu'un autre tartuffe vienne s'emparer du dernier marronier épargné, à savoir le physique de l'insulté, en affirmant que Materrazi s'est moqué de la calvitie de Zizou, je voudrais participer à ce grand concourt de la fabrication de l'information: voici ce que m'auraient dit certaines sources: "Materrazi a traité la femme de Zidane de grosse courge velue" Incroyable non?



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04 juillet 2006

 

Chimbonda!

Non, ce titre n'est pas une référence à l'un des gag répétitifs les plus lamentables jamais imaginé par les guignols de l'info. Il s'agit du titre d'un conte de fée qui pourrait bien devenir une réalité dans quelques jours.

Petit rappel: à 8 ans, tout jeune poussin qui se respecte ne rêve que de devenir Zidane (ou Platini, question de génération). A 12 ans, tout jeune pupille qui se respecte a pris un peu de plomb dans la tête et a compris qu'il ne serait jamais Zidane, il lui manque un petit détails, le talent. Mais qu'à cela ne tienne, il reste convaincu que ses chances de brandir la coupe du monde sont intactes. Il suffirait d'un concours de circonstance pour qu'il se retrouve en finale à la place du titulaire, et là...

Et bien le rêve de ce brave pupille, Pascal Chimbonda est en passe de le réaliser!

Il y a deux mois, personne ne le connaissait. Footballeur professionnel de 27 ans il usait ses crampons dans un obscur club anglais (Wigan) après avoir fait carrière au Havre et à Bastia. "Un bon joueur de club" comme dirait Thierry Roland. Pas de sélection, pas d'exploit, pas de palmarès, pas même une petite participation au moindre match de coupe d'Europe ni de passé dans les sélections de jeunes. Bref, un inconnu notoire.

Et puis, le miracle. Domenech, qui avait essayé 4 autres arrières droits en 2 ans, l'appelle pour être le remplaçant de Sagnol pendant la coupe du monde. Tout le monde trouve ça bizarre, mais personne n'ose critiquer trop bruyamment ce choix, et pour cause: personne ne l'a vu jouer!

Bien entendu il ne participe pas au moindre match: une minute de jeu au total, la dernière du France-Mexique amical en préparation du mondial. Pourtant, dans l'ombre, le conte de fée se poursuit, la France gagne, joue de mieux en mieux, se qualifie pour la demi-finale... et Sagnol prend un carton jaune en quart de finale!

Prochaine acte, la demi-finale: opposée au Portugal, la France se qualifie pour la finale, mais Sagnol, mis à rude épreuve par Christiano Ronaldo, prend un nouveau carton jaune qui le suspend automatiquement pour la finale.

Et c'est là que Chimbonda entre en scène pour réaliser le rêve de notre bon pupille... Il dispute le premier match international de sa vie en finale de la Coupe du Monde!!! (c'est inouï, il n'a même jamais participé à un vieux premier tour de coupe de l'UEFA contre le Lokomotiv Sofia ou le sporting Braga!)

Il ne manquerait plus qu'il marque le but décisif pour me convaincre que le scénariste de cette coupe de monde est également celui du mythique dessin animé "Olive et Tom"








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