sindelaar

Comme le dit très bien Versac, l’affaire de la TVA à 5,5% dans la restauration a trop duré. Pourtant si la Chancelière voulait prolonger un petit peu ce feuilleton ridicule on lui pardonnerait volontiers tant cela pourrait être drôle. Imaginez la scène :

Berlin, 1^er février 2006. Angela Merkel convoque une grande conférence de presse. Et elle fait l’annonce suivante :

« Après mûre réflexion, le gouvernement Allemand a décidé de retirer son veto sur la baisse de a TVA dans la restauration en France. Cette mesure nous paraît mauvaise pour la France et donc pour l’Europe mais nous ne souhaitons pas risquer de nous fâcher avec un pays ami en nous immisçant dans des questions qui relèvent à l’évidence de la politique intérieure. Je vous remercie pour votre attention. »

Imaginez les tronches de Breton, Villepin et Chirac ! Après ça, qu’inventez pour se sortir de cette galère ? Chacun préconisera une stratégie différente :

- Breton convoquera une commission pour étudier la question en espérant pouvoir enterrer son rapport en disant que « tout est de la faute des socialistes ».

- Villepin nous dira avec lyrisme qu’il est urgent d’attendre 2007 pour traiter cette question. Cette fois, pour ne prendre aucun risque, il affinera son positionnement en déclarant non seulement que cette promesse n’engage que son successeur, mais encore que la promesse ne compte plus si il est élu Président de la République entre temps.

- Chirac foncera à l’ONU pour demander un vote du conseil de sécurité en espérant que les américains mettront leur Veto. Si c’est pas la faute des boches, ça ne peut être que la faute des impérialistes américains unilatéraux.

On s’en délecte à l’avance. Faites nous rire Mme Merkel !